Les terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes, moins fréquentes que les cauchemars, touchent principalement les garçons.
Si votre enfant se met à pleurer, hurler alors qu’il dort, il est fort possible qu’il soit en proie aux terreurs nocturnes.
Il a les yeux ouverts, s’agite, hurle et semble terrifié, pourtant son corps est « mou », la crise pouvant durer de 1 à 20 minutes.
La plupart du temps, il ne vous reconnaît pas et n’a parfois même pas conscience de votre présence. Il peut être agressif et ne pas supporter qu’on le touche, ni qu’on le tienne.
Le matin, au réveil, la plupart des enfants ne se souviennent pas de ce qui s’est passé.
Ces crises surviennent souvent quand l’enfant est âgé de 3 ans à 5 ans mais il est possible qu’elles surviennent plus tôt, vers 18 mois et parfois même dès 9 mois.
En grandissant, l’enfant sera plus disposé à être somnambule ou parler pendant son sommeil.
Habituellement, cela passe à l’adolescence pour parfois reprendre à l’âge adulte. Il se peut également que l’enfant ait des périodes d’énurésie nocturne.
Les terreurs nocturnes peuvent apparaître quand l’enfant est très fatigué, vit des changements dans son quotidien qui le rendent anxieux, cesse de faire des siestes ou quand ses habitudes de sommeil changent.
On constate aussi une recrudescence des terreurs nocturnes lorsque l’enfant est malade ou qu’il fait de la fièvre. Dans ces périodes de fatigue ou de maladie, il récupère son manque de sommeil par une prolongation de la phase de sommeil profond qui correspond à la phase pendant laquelle se manifestent les terreurs nocturnes.
On ne peut pas calmer un enfant qui a une terreur nocturne et cela peut être plutôt angoissant à vivre surtout quand ils sont encore petits.
* Ce qu’il faut faire pendant la crise :
- Ne pas essayer de réveiller l’enfant, même s’il pleure à chaudes larmes, assurez-vous qu’il est en sécurité dans son lit,
- Caressez-lui le front pour tenter de la rassurer, dites-lui que tout va bien et que vous êtes présent pour lui,
- Chantonnez son air préféré tout doucement,
- S’il en a l’habitude, laissez-le se rendormir seul si vous le souhaitez, tout en restant à ses côtés pour le rassurer.
- Même si cela est impressionnant, réagissez avec mesure, ne l’effrayez pas d’avantage. Si cela vous bouleverse trop, préférez quelqu’un de plus calme pour rester avec lui.
* Ce qu’il faut faire en règle générale :
- Ne lui parlez pas de sa crise le lendemain au risque de l’effrayer, il pourrait devenir anxieux à l’idée d’aller se coucher,
- Ne lui lisez pas d’histoires effrayantes le soir,
- Évitez les repas trop lourds,
- Vous pouvez lui mettre une veilleuse dans sa chambre pour éviter la nuit noire,
- Ayez une routine du coucher apaisante (bain, câlin, histoire…)
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