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Le plaisir est dans la cuisine : la cuisine familiale

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La cuisine familialeFaire la cuisine redevient une activité « tendance » : les rayons des grandes librairies mettent tous en avant de nombreux titres vantant les mérites de la cuisine, et proposent en outre des coffrets contenant des livres de recettes accompagnés d’ ustensiles de cuisine pour les mettre en pratique. A la télévision, même engouement : toutes les chaînes possèdent leur émission culinaire, animée et présentée par des représentants plus ou moins célèbres de la gastronomie française. Ce qui représentait hier encore une corvée quotidienne est aujourd’hui un must de la convivialité et du bien-vivre. D’où vient cette passion soudaine pour les fourneaux, que nous avions abandonnée depuis l’époque de nos grands-mères ? Qu’avons-nous à y gagner d’un point de vue familial ?

La cuisine s’affiche comme un nouveau loisir. Hier encore, les aliments nous étaient présentés comme des ennemis potentiels, qui avançaient masqués pour mieux nous piéger avec cholestérol, mauvaises graisses et autres colorants nocifs pour la santé. La réconciliation commence aujourd’hui dans les allées du marché :  le plaisir de cuisiner c’est aussi choisir et acheter les produits. Les fruits et les légumes nous tentent avec leurs couleurs, leurs odeurs, leurs textures, et c’est ainsi que nous redécouvrons un plaisir sensoriel, voire sensuel, à humer, tâter, goûter, ce que nous emporterons dans notre cuisine.


Les provisions sont maintenant étalées sur le plan de travail, puis  triées dans l’évier, avant d’être transformées : on lave, on épluche, on tranche, on cisèle, on mélange, on pétrit, on farcit, on creuse, on hache, on façonne. Aucune autre activité ne génère autant de manipulations différentes que celle de cuisiner.  D’ailleurs, les enfants ne s’y trompent pas, qui adorent « mettre la main à la pâte » et participer à nos diverses préparations culinaires. A contrario, faire la cuisine requiert une sorte d’attitude régressive qui enchante les adultes, les fait retomber en enfance, les détend et les relaxe.

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Sans oublier la récompense finale, sorte de conclusion qui est aussi une introduction à d’autres réjouissances : le repas, où le plaisir réside dans ce qui est donné et partagé, dans le concert de compliments quand la recette est réussie, dans l’exaltation des  saveurs, mais aussi et surtout  dans la joie d’être ensemble, de communiquer, de rire, et de commenter ce que l’on mange.  La nourriture symbolise la tendresse et  l’affection tout autant qu’elle dispense des calories. Ce n’est pas un hasard si elle est toujours associée aux moments de fête ; mariage, anniversaire, baptême, comportent tous un repas préparé avec soin et amour.


Il n’en reste pas moins que la répétition quotidienne font de nombreux  repas des corvées dont il faut s’acquitter au mieux : essayons toutefois d’associer à ces moments de contraintes quelques plaisirs isolés qui en feront tout le prix, et n’hésitons pas quand le contexte le permet à les transformer en entreprise collective festive où tous les sens pourront se régaler !

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