Grossesse

Grossesse : les signes qui doivent pousser à consulter

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grossesse consulter son médecinOn ne le répètera jamais assez, la grossesse n’est pas une maladie. Pour autant, il ne faut pas non plus minimiser certains signes, qui doivent alerter la future maman et la pousser à consulter afin de ne pas passer à côté d’un réel problème. Voici quelques situations pour essayer de faire le tri entre véritable alerte et symptôme anodin, ce qui n’est d’ailleurs pas toujours facile à distinguer.

Les maux de tête : ils peuvent être fréquents au cours des trois premiers mois, et des migraines dispersées à certains moments de la grossesse ne sont pas inquiétantes. Ce qui doit vous pousser à consulter en revanche : ces maux de tête s’accompagnent de gonflement du visage ou des membres, ou de points noirs devant les yeux, et ils résistent à la prise de paracétamol. Le médecin devra alors écarter une éventuelle hypertension artérielle, signe d’une possible toxémie gravidique.

Les contractions utérines : elles peuvent avoir lieu de façon anarchique à tout moment de la grossesse, mais l’utérus reste alors souple et elles ne durent pas. Si les contractions sont violentes, douloureuses, et aboutissent à un durcissement de l’utérus, a fortiori si elles s’accompagnent de saignements, une consultation s’impose pour écarter un risque de fausse-couche ou d’accouchement prématuré selon le terme de la grossesse.

Les douleurs abdominales : si elles sont intenses et répétées, elles peuvent être le signe d’une grossesse extra-utérine en début de grossesse, ou d’un décollement du placenta plus tard, ou encore du commencement du travail pendant les derniers mois. Mieux vaut consulter que passer à côté d’une de ces situations graves.

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Les pertes de sang : en début de grossesse, de petites saignements peuvent être anodins, mais ils méritent toujours un avis médical pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’un début de fausse-couche, ou d’une mauvaise position du placenta, et plus tard d’un début de travail annonçant un accouchement prématuré.

Les pertes de liquide : il peut s’agir d’un écoulement de liquide amniotique signifiant que la poche des eaux est fissurée. Il faut alors vérifier régulièrement que le bébé est encore suffisamment enveloppé de liquide jusqu’à l’accouchement.

La fièvre : si elle dure, même sans autre symptôme, elle est signe d’une infection, qu’il faut traiter.

La phlébite : elle se manifeste par une douleur à la jambe, à traiter également.

Les brûlures et démangeaisons dans la région urinaire et vaginale : là aussi, cela peut être le signe de mycoses ou d’infections à soigner.

Le bébé ne bouge plus, ou beaucoup moins : quelques jours avant l’accouchement, il n’est pas rare que le bébé soit moins actif, car il est plus à l’étroit et se prépare à sa venue au monde. Mais si vous ne percevez plus aucun mouvement pendant plusieurs heures, cela peut indiquer une souffrance fœtale et il vaut mieux vérifier que tout va bien.

En règle générale, la conduite à tenir est la suivante : mieux vaut consulter pour rien et se sentir rassurée que s’inquiéter inutilement ou passer à côté d’un véritable signal d’alarme ! Et dites-bous bien que la majorité des grossesses se déroulent parfaitement bien, avec simplement de petits ennuis sans importance

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Commentaires

Le 3 septembre 2012 à 0h05, Damien a dit :


Le mieux c'est de ne laisser passer aucun symptôme, les synthétiser et d'en parler à son gynéco je crois.


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